[KANA-TESTEURS] CHRONIQUE DE EVERHARD : ENMA – TOME 8
Avant de recevoir ce tome, je ne connaissais pas la série « Enma ». En faisant quelques recherches, j’ai appris qu’« Enma » était la traduction japonaise du nom d’une divinité bouddhique, gardienne des enfers. Le manga a été publié au Japon entre 2008 et 2010. Il s’agit d’une série courte, ce qui est intéressant pour celles et ceux qui ont des moyens limités.
Enma est une poupée de papier obéissant aux ordres d’un des rois des enfers, Enma. Ce dernier l’a officiellement créée afin d’alléger son travail, étant donné la surpopulation des enfers. Mais il espère surtout ressusciter Jizo…
Enma a pour mission de mettre fin à la vie de personnes mettant en danger la vie de nombreux individus, afin de limiter le nombre d’arrivées aux enfers. Elle voyage à travers le temps et l’espace afin d’éliminer les meurtriers potentiels en prenant leurs os.
Dans ce dernier volume, nous finissons une histoire commencée dans le tome précédent. Enma et Nayuta retrouvent un certain Sûho, meurtrier de Nayuta 200 ans auparavant. Ce vieil aveugle n’a jamais oublié son crime et échappe à la mort afin de l’expier. Nayuta pourra-t-il lui pardonner ? Le piège du roi Soko va-t-il se refermer sur nos deux héros ?
Enma revient ensuite aux enfers où le roi Enma va lui confier une dernière et importante mission à Tokyo en 2010. Sa nouvelle mission est d’éliminer une certaine Ema Minamori.
En arrivant au collège de Minamori, Enma découvre que celle-ci, excellente élève, est détestée par les autres collégiens. Personne ne lui parle, et surtout, elle lui ressemble trait pour trait… Elle découvre alors qu’Ema vit seule, car sa mère est à l’hôpital. En allant voir cette dernière, Enma commence à comprendre qui est Ema et qui elle est elle-même… Arrivera-t-elle à remplir sa mission ?
Les deux Enma sont des personnages émouvants et complexes. Leur sort est intimement lié à travers l’âme de Jizo. Si j’ai bien compris le fil conducteur de la série, Enma, la poupée de papier, devient de plus en plus humaine et sensible aux sentiments, car Enma, roi des enfers, a mis en elle une petite partie de l’âme de sa bien-aimée, Jizo. Ce dernier tome est l’apogée de cette évolution, et nous avons donc ici une Enma mature et quasi complète, ce qui sera la réalisation du désir du roi Enma.
À travers cette histoire, on peut voir l’idée d’une possible rédemption pour celles et ceux qui agissent mal, car tous ne le font pas pour eux, mais ont parfois à cœur d’autres personnes. Ils pourront expier leurs fautes et seront sauvés lorsqu’ils réaliseront le mal qu’ils ont pu ou auraient pu causer. Une réhumanisation en quelque sorte…
Vous l’avez lu ? Alors un petit commentaire nous ferait plaisir ^^