[KANA TESTEURS] CHRONIQUE D’AMADIS: BLUE SPRING RIDE TOMES 1 & 2
Un shôjo savoureux à lire sur la plage
Déjà connue et fortement appréciée pour Strobe Edge, Io Sakisaka est de retour chez Kana avec un tout nouveau shôjo ! Au collège, Futaba n’a jamais pu avouer son amour à Kô, le garçon qu’elle aimait. En effet, ce dernier a déménagé sans prévenir, en plein milieu de l’année scolaire. Depuis, Futaba repense parfois à Kô, et à ce premier amour qui n’a jamais pu aboutir.
Quelques années plus tard, Futaba a bien changé : après avoir éprouvé des difficultés à s’entendre avec les filles de sa classe, notre héroïne prend un nouveau départ. Elle veut prendre sa vie en main, et son arrivée dans un nouveau lycée est l’occasion pour elle de tout recommencer à zéro. Mais ça, c’était jusqu’à ce qu’elle tombe nez à nez avec Kô, qu’elle reconnaît à peine…
Toute en douceur et dans les tons bleus, la couverture de Blue Spring Ride attire immédiatement le regard. Et quand on feuillette l’ouvrage, on n’est pas déçu. À mi-chemin entre un No Longer Heroine et un Lovely Complex, les traits de crayons sont autant soignés que girly. Parfaits pour appâter les amatrices (amateurs ?) de shôjo.
Oui, mais qu’en est-il du contenu ? Si le premier tome plante le décor et se concentre sur la relation entre Futaba et Kô, le deuxième développe l’intrigue et campe de nouveaux personnages. Entre la timide Yûri, la volontaire Murao et l’enjoué. Kominato, Futaba et Kô sont bien entourés !
Certes, Blue Spring Ride comporte un certain nombre de clichés presque inhérents au genre : le beau gosse taciturne, l’héroïne qui retrouve son premier amour, les brimades entre filles, les rivaux… mais il se dégage de cette série une complexité rafraîchissante qui la fait se démarquer des shôjos plus classiques, notamment grâce au soin qu’apporte l’auteur à la psychologie des personnages.
Blue Spring Ride parle également de la difficulté de s’intégrer au sein d’un groupe, de rester fidèle à soi-même, tout en répondant aux attentes des uns et des autres… En masquant sa réelle personnalité, Futaba veut désamorcer les tensions. Si elle se montre moins féminine, elle attirera moins le regard des garçons, et attisera donc moins les reproches de ses camarades de classe. Autre originalité : Blue Spring Ride s’étend sur plusieurs années, ce qui donne moins l’impression de statisme que peuvent donner d’autres titres se déroulant dans un cadre scolaire. On suit ainsi l’évolution de Futaba depuis le collège jusqu’à débuts au lycée.
Parfait pour l’été, Blue Spring Ride est donc un shôjo sans prise de tête qui utilise les clichés du genre en leur donnant tout de même une certaine profondeur. Les graphismes se marient bien à l’histoire, qu’ils rendent attrayante. On passe ainsi un bon moment en compagnie de Futaba et de Kô. Vivement la suite !
Vous l’avez lu ? Alors un petit commentaire nous ferait plaisir ^^